Comme de nombreux domaines, le monde médical est passé par
la révolution de la fabrication additive. Les applications sont diverses et variées mais n’ont qu’un seul but : permettre
au patient d’être mieux soigné. L’outillage médical a particulièrement été
bouleversé et propose de plus en plus des solutions
spécialisées et adaptées à chaque cas.
Tout d’abord, les guides chirurgicaux sont aujourd’hui
entièrement personnalisables. Un scanner est effectué sur la partie du corps à
opérer du patient puis un guide est créé numériquement à partir de ce dernier
pour avoir un guide de découpe ou de perçage précis au dixième de millimètre. Les
guides reproduisent l’empreinte exacte
des os du patient ce qui permet une mise
en position rapide et précise. Le chirurgien peut alors découper ou percer
l’os aux emplacements planifiés afin d’y fixer des implants ou prothèses.
Guide de découpe utilisé par les Hôpitaux Universitaires de Genève
Ensuite, la fabrication additive s’est attaquée aux
ustensiles chirurgicaux. De nombreux efforts sont mis en place pour apporter
des solutions innovantes améliorant la
précision et la rapidité d’intervention des chirurgiens. Dans cette optique,
la Brigham Young University vient de
présenter une pince inspirée de
l’origami permettant la manipulation d’objets d’une taille infime, tels que
des fils pour points de suture ou des nerfs :
D’autres outils de ce type sont amenés à voir le jour, la
seule limite étant la demande des chirurgiens quant aux besoins qu’ils
expriment dans la pratique de leur métier au quotidien.
Enfin, la fabrication additive s’inspire d’un rôle éducateur par la reproduction
d’organes ou éléments du corps humain, à destination des chirurgiens, patients et élèves. Les chirurgiens peuvent se
rendre compte plus précisément de la partie à opérer ou même s’entrainer avant des manipulations
complexes, rejoignant le rôle éducateur proposé aux élèves. L’apprentissage sur
des répliques plutôt que des cadavres réduit de plus les risques sanitaires et
rebute moins certaines personnes éthiquement.
Ces répliques ont enfin un rôle explicatif pour les patients
ayant une opération complexe à venir. La compréhension de ce qu’ils vont subir
permet très souvent une meilleure
acceptation, et possiblement une
meilleure convalescence. Materialise
a parfaitement exprimé cet aspect en fabricant la réplique d’une scoliose d’une
de leur employée.
Employée de Materialise avec la réplique de sa scoliose
La
généralisation des machines de fabrication additive apporte des produits de
plus en plus performants, spécialisés et abordables pour les hôpitaux et
cliniques, ce qui ne peut être qu’une bonne nouvelle pour les futurs patients,
le but final étant un suivi entièrement
spécifique pour chaque pathologie en fonction de chaque personne.
Avec
le développement du bio-printing, l’impression
de cellules souches pour remplacer tissus, os ou organes, et l’apparition
de nouveaux matériaux certifiés
toujours plus performants, le monde médical continue son évolution en offrant
des solutions sinon optimales, plus efficaces.
Comme de nombreux domaines, le monde médical est passé par
la révolution de la fabrication additive. Les applications sont diverses et variées mais n’ont qu’un seul but : permettre
au patient d’être mieux soigné. L’outillage médical a particulièrement été
bouleversé et propose de plus en plus des solutions
spécialisées et adaptées à chaque cas.
Tout d’abord, les guides chirurgicaux sont aujourd’hui
entièrement personnalisables. Un scanner est effectué sur la partie du corps à
opérer du patient puis un guide est créé numériquement à partir de ce dernier
pour avoir un guide de découpe ou de perçage précis au dixième de millimètre. Les
guides reproduisent l’empreinte exacte
des os du patient ce qui permet une mise
en position rapide et précise. Le chirurgien peut alors découper ou percer
l’os aux emplacements planifiés afin d’y fixer des implants ou prothèses.
Guide de découpe utilisé par les Hôpitaux Universitaires de Genève |
Ensuite, la fabrication additive s’est attaquée aux
ustensiles chirurgicaux. De nombreux efforts sont mis en place pour apporter
des solutions innovantes améliorant la
précision et la rapidité d’intervention des chirurgiens. Dans cette optique,
la Brigham Young University vient de
présenter une pince inspirée de
l’origami permettant la manipulation d’objets d’une taille infime, tels que
des fils pour points de suture ou des nerfs :
D’autres outils de ce type sont amenés à voir le jour, la
seule limite étant la demande des chirurgiens quant aux besoins qu’ils
expriment dans la pratique de leur métier au quotidien.
Enfin, la fabrication additive s’inspire d’un rôle éducateur par la reproduction
d’organes ou éléments du corps humain, à destination des chirurgiens, patients et élèves. Les chirurgiens peuvent se
rendre compte plus précisément de la partie à opérer ou même s’entrainer avant des manipulations
complexes, rejoignant le rôle éducateur proposé aux élèves. L’apprentissage sur
des répliques plutôt que des cadavres réduit de plus les risques sanitaires et
rebute moins certaines personnes éthiquement.
Ces répliques ont enfin un rôle explicatif pour les patients
ayant une opération complexe à venir. La compréhension de ce qu’ils vont subir
permet très souvent une meilleure
acceptation, et possiblement une
meilleure convalescence. Materialise
a parfaitement exprimé cet aspect en fabricant la réplique d’une scoliose d’une
de leur employée.
Employée de Materialise avec la réplique de sa scoliose |
Avec le développement du bio-printing, l’impression de cellules souches pour remplacer tissus, os ou organes, et l’apparition de nouveaux matériaux certifiés toujours plus performants, le monde médical continue son évolution en offrant des solutions sinon optimales, plus efficaces.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire