La désertification, disparition des espèces animales et
végétales, est un phénomène dramatique qui touche toutes les mers du globe. Les
océans, et notamment les récifs coralliens, sont très durement touchés par ce
phénomène aux causes multiples : pollution des eaux, réchauffement des
océans, acidification de l’eau, surpêche, etc.
Pour endiguer cette raréfaction de la faune et de la flore aquatique, un ingénieur italien, Enrico Dini a eu l'idée, en association avec une équipe de chercheurs, d'imprimer en 3D des récifs coralliens afin d'offrir un habitat "naturel" aux espèces aquatiques.
Pour endiguer cette raréfaction de la faune et de la flore aquatique, un ingénieur italien, Enrico Dini a eu l'idée, en association avec une équipe de chercheurs, d'imprimer en 3D des récifs coralliens afin d'offrir un habitat "naturel" aux espèces aquatiques.
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Alors oui, l’idée n’est pas nouvelle et il est courant de voir
au fond des océans de grands blocs de bétons posés ici ou là afin de servir d’abri
pour la faune et la flore locales. Cependant, ces blocs sont de géométries très
voire trop simples, ce qui limite l'implantation des êtres vivants. En effet, les animaux
marins sont très friands de cavités, de creux dans lesquels s’installer, ce que
ne permettent pas les techniques habituelles de fabrication de pièce en béton.
Ces nouveaux blocs de récifs, designés par un biologiste marin, s’intègrent beaucoup mieux dans le milieu marin en raison de leurs formes beaucoup plus complexes et de leurs structures « poreuses », permises par l’utilisation de l’impression 3D. En effet, l’impression 3D excelle dans la fabrication de pièces complexes aux structures torturées et organiques.
Ces nouveaux blocs de récifs, designés par un biologiste marin, s’intègrent beaucoup mieux dans le milieu marin en raison de leurs formes beaucoup plus complexes et de leurs structures « poreuses », permises par l’utilisation de l’impression 3D. En effet, l’impression 3D excelle dans la fabrication de pièces complexes aux structures torturées et organiques.
Blocs de récif artificiel usinés de manière traditionnelle |
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Pour fabriquer ces blocs, Enrico Dini a utilisé une D-Shape,
une imprimante capable d’imprimer des objets de très grandes tailles (jusqu’à 6
mètres cube) à partir de minéraux et de liant. Ainsi, pour ne pas perturber
l’écosystème dans lequel vont être implanter ces blocs imprimés, ceux-ci sont
produits à base de sable provenant du lieu d’implantation et lié avec un produit
à base d’algues.
Des structures de ce genre ont déjà été implantées avec
succès dans certaines zones côtières de Grande-Bretagne et du Moyen-Orient lors
de programmes pilotes. Pour les experts de la faune marine, il s’agit d’une
innovation porteuse d’espoir dans la lutte face à la désertification des fonds
marins, comme le montre ce petit reportage d'Arte :
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