La phase d’assemblage d’un produit peut s’avérer gourmande en temps. Là où les procédés de fabrication conventionnels imposent de produire chaque élément séparément les uns des autres, l’impression 3D permet d’obtenir en une seule fois, des sous-assemblages ou même des assemblages entiers (voir figures ci-dessous)
Il suffit simplement de générer le modèle 3D à
l’aide d’un logiciel de CAO adapté (exemple : SolidWorks) en prenant en
compte les jeux fonctionnels du mécanisme souhaité. Au cours de l’impression, les
espaces « vides » seront comblés par du matériau support
(technologie MultiJets), matériaux résine (technologe stéréolithographie), de la poudre non frittée (technologie frittage laser)
ou de la poudre non collée (technologie poudre collée). La cinématique conçue
sera alors accessible directement après évacuation de la matière.
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Montage d’organes internes
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Assemblages de liaisons mécaniques (rotule,
pivot, glissière,…)
La fabrication additive repousse ainsi les limites
des applications de productions standards en permettant d’obtenir des produits finis et fonctionnels en sortie d’impression en assurant une grande précision
quelle que soit la complexité géométrique des pièces à fabriquer. Le gain de
temps sur les gammes d’usinage est considérable et dope la réactivité de
l’entreprise pour les validations de forme et technique des projets en appel
d’offre.
Rédacteur : Quentin MANDOU - Ingénieur fabrication additive - ENI de Tarbes
Rédacteur : Quentin MANDOU - Ingénieur fabrication additive - ENI de Tarbes
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